Le Mangeur d'âmes : Une Boucherie Vosgienne avec un Zeste de Surnaturel
C’est simple, « Le Mangeur d’âmes » est un peu le Frankenstein des films d’horreur français. C’est moche, c’est gore, et ça vous attrape par les tripes pour ne plus vous lâcher. Adapté du bouquin du même nom, ce thriller fantastique vous plonge dans les Vosges, où la nature est aussi accueillante qu’un épisode de Game of Thrones pendant la bataille de Winterfell.
Virginie Ledoyen et Paul Hamy forment un duo qui vous rappelle un peu Mulder et Scully, version discount. Leur enquête sur des meurtres et disparitions d’enfants est à la hauteur de Stranger Things en termes de mystère, mais avec un budget qui ferait passer Netflix pour l’Oncle Picsou. L’alchimie entre les deux acteurs fait le taf, même si on se demande parfois s’ils ne jouent pas un peu au Scooby-Doo avec leurs investigations surnaturelles.
Les scènes gores, parlons-en. On a droit à un festival de tripes et de sang digne d’un épisode de The Walking Dead. Ça tranche, ça découpe, ça éviscère à tout va, pour le plus grand plaisir des amateurs de chair fraîche. Certains plans sont si intenses qu’on se croirait dans une cuisine de Gordon Ramsay sous LSD.
Le cadre des Vosges est un personnage à part entière dans ce film. Les forêts et montagnes, omniprésentes, rappellent un peu The Witcher avec Geralt en mode randonneur perdu. Cette ambiance pesante et angoissante est magnifiquement capturée, même si on sent que les moyens étaient limités. C’est un peu comme si The Blair Witch Project avait eu un cousin français qui aimait les légendes occultes et les champignons hallucinogènes.
Soyons honnêtes, le scénario ne va pas vous faire tomber de votre chaise. Beaucoup de rebondissements sont aussi prévisibles qu’un épisode de Scooby-Doo (encore lui). Mais malgré tout, l’histoire reste accrocheuse. C’est comme regarder un film de Fast and Furious : tu sais que c’est du grand n’importe quoi, mais tu kiffes quand même.
En résumé, « Le Mangeur d’âmes » est un polar horrifique qui vaut le détour. Pas un chef-d’œuvre, mais un bon moment à passer devant des séquences trash et des paysages vosgiens. Le film ne révolutionne pas le genre, mais il a ce petit quelque chose qui le rend attachant, même si c’est comme s’attacher à un pitbull enragé. Si vous aimez les thrillers surnaturels avec une dose de tripaille, foncez le voir. Et qui sait, ça vous donnera peut-être envie de lire le livre ou de découvrir d’autres histoires du même acabit.
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