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    "J'avais entendu parler de ce gars qui injecte du venin d'abeille..." : Gerard Butler a sans doute pris la plus mauvaise décision de sa vie sur ce film
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Tête d'affiche du film catastrophe "Geostorm" sorti en 2017, Gerard Butler a eu la très mauvaise idée durant le tournage de se faire massivement injecter un anti-douleur un peu particulier...

    Armé d'un budget de 120 millions de dollars, le film catastrophe Geostorm marquait la première mise en scène de Dean Devlin, le "poulain" de Roland Emmerich, qui a collaboré au scénario et à la production de Universal Soldier, Stargate, Independence Day, sa suite ou Godzilla.

    Dans cette histoire se déroulant dans un futur proche où un réseau de satellites contrôle le climat et protège les populations de la Terre jusqu'à ce que le dispositif se dérègle (évidemment... catastrophe on a dit), Gérard Butler incarne un personnage du nom de Jake Lawson, inspiré d'ailleurs d'un vrai astronaute, Mike Massimo.

    Après avoir porté une tenue de plus de 29 kilos pendant cinq semaines pour les besoins du film, l'acteur a décidé de se faire administrer un anti-douleur d'un genre un peu particulier, comme il l'a raconté sur la station de radio Kiss FM UK.

    "J'avais entendu parler de ce gars qui injecte du venin d'abeille..."

    "J'avais entendu parler de ce gars qui injecte du venin d'abeille, parce qu'apparemment cela a des composants anti-inflammatoires. Donc je lui ai dit : "Viens à la Nouvelle-Orléans où nous filmons." Donc il m'a fait une injection et j'ai dit, "Oh c'est intéressant, parce que ça pique.

    Il m'a fait dix injections, et j'ai eu alors la pire réaction. J'ai eu un choc anaphylactique ! Ce fut affreux, comme si j'avais des bestioles sur tout le corps, j'ai enflé, j'avais l'impression que mon cœur allait exploser. Mais je m'en sors et je me rends compte qu'il m'en a administré dix fois trop".

    En fait, il était censé recevoir une dose par semaine pendant dix semaines... Quatre jours plus tard après son hospitalisation, l'acteur est de retour sur le tournage. Et reçoit encore une injection : "J'ai dit : essayons, c'était peut-être trop. (...) Et j'ai encore une réaction allergique. Et je suis de nouveau en route vers l'hôpital". Comme un acharnement pas vraiment thérapeutique...

    L'investissement de Butler ne sauvera en rien le film d'un échec cinglant au box office, avec à pleine plus de 221 millions de dollars de recettes. Le point final d'une production qui fut en réalité très chaotique, entre reshootings ordonnés par Warner, changements de date de sortie, et arrivée en renfort de Jerry Bruckheimer pour retravailler de fond en comble le film.

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